Comment calculer le taux d’assurance emprunteur ?
Pour bénéficier d’un prêt, la banque impose toujours à son client la souscription à une assurance emprunteur. Les compagnies d’assurances quant à elles appliquent au client un taux calculé en fonction du montant du crédit, de son état de santé, de son âge. Alors, comment calculer le taux d’assurance emprunteur ?
Calculer le capital restant dû ou le capital emprunté
Il est important de vous faire savoir que c’est la formule choisie qui définira le mode d’application du taux d’assurance.
Le contrat de groupe
Le contrat de groupe est généralement proposé par la banque. Pour calculer le coût de cette assurance emprunteur, l’on se base sur le montant du capital emprunté. C’est donc pour dire qu’il faut se baser sur les cotisations fixes pour calculer le coût de l’assurance
- le calcul des mensualités d’assurance : dans ce cas, il suffit de multiplier le montant du capital emprunté par le taux d’assurance défini par la banque. Par la suite, il faudra diviser le résultat obtenu par douze. Douze étant le nombre de mois dans l’année ;
- le coût total de l’assurance : dans un premier temps, multipliez le taux d’assurance défini par la banque par le montant du capital emprunté. Ensuite, multipliez le résultat obtenu par le nombre d’années d’emprunt.
La délégation d’assurance
Pour calculer le coût de l’assurance, on se base sur le capital restant dû. Dans ce cas, les cotisations seront dégressives. Du coup, il n’est pas aisé d’évaluer le coût total. Toutefois, on se basera sur le tableau d’amortissement de prêt. Par exemple pour un prêt immobilier de 200 000 €, avec un coût d’assurance évalué à 65 € le premier mois, le coût baissera au second mois. Il baissera progressivement jusqu’à atteindre à la dernière mensualité, la valeur de 0,40 €.
Les critères à prendre en compte
Pour calculer le taux de votre assurance emprunteur, vous devez prendre en compte les quatre facteurs suivants :
- les risques présentés par l’assuré : il s’agit du montant de l’emprunt, des risques sportifs, des risques médicaux, de l’âge ;
- le type de contrat et le mode d’application du taux d’assurance ;
- le pourcentage de quotité : ce pourcentage tient lieu lorsqu’il y a au moins deux emprunteurs. On parle de co-emprunteurs ;
- les garanties imposées par la banque prêteuse : ici, il faut se référer au tableau d’amortissement. Le PTIA et les garanties décès sont les deux seules garanties obligatoires.